Visites et conférences
L’AML veut faire mieux connaître l’histoire lausannoise par des visites, conférences et projections de films tout en favorisant les rencontres et les échanges.
L’AML veut faire mieux connaître l’histoire lausannoise par des visites, conférences et projections de films tout en favorisant les rencontres et les échanges.
Deux bâtiments situés dans le même secteur de la ville, celui de Chauderon, mais aucune similitude entre eux pour ce qui est de leur architecture ou de leur affectation !
Construite en 1340, la Tour de l’Ale est le dernier vestige important des fortifications de Lausanne. Elle avait comme vocation première de défendre le faubourg de l’Ale, alors quartier hors des murs de la ville. Elle est construite comme un donjon, avec des murs de près de deux mètres d’épaisseur à sa base, une entrée surélevée ainsi que de nombreuses meurtrières aux étages. Menacée de destruction à la fin du 19e siècle, la population s’y opposa et, peu après, elle fut classée monument historique…
L’ancien bâtiment du Crédit Foncier Vaudois, quant à lui, marque fortement la place Chauderon. Il fut construit en 1908 pour y abriter le siège principal et agrandi 30 ans plus tard à l’ouest. Très représentatif de son époque, son entrée est surmontée d’un grand vitrail qui surplombe le hall principal et il s’articule autour de deux cours intérieures. Les bouleversements économiques liés à la crise bancaire des années 1990 font que maintenant il fait partie du patrimoine immobilier de la BCV, qui l’a profondément restauré dans les années 2001-2002.
Avec Hélène Rappaz et Alain Faucherre
La Télé présente des émissions axées sur des questions politiques, sociales, culturelles aussi bien que sportives touchant les cantons de Vaud et Fribourg. L’AML s’est plus particulièrement intéressée à une émission tournée en lien avec la revue Passé simple et intitulée Retour vers le passé. Tous les vendredis soirs, celle-ci permet de découvrir des archives audio-visuelles, évoquant la vie dans nos contrées au fil du 20e siècle.
Après la visite des studios en fin de matinée, La Télé nous a ouvert son plateau afin d’assister à l’enregistrement d’une émission de Retour vers le passé, animée par Roland Guex.
Bâti en un temps record pour accueillir les 1’800 athlètes et accompagnateurs des Jeux Olympiques de la Jeunesse Lausanne 2020, le Vortex est aujourd’hui la résidence d’un millier d’étudiants et d’hôtes académiques auxquels il était destiné.
En forme de couronne circulaire, il est organisé autour d’une cour intérieure qui se substitue à une place de village et offre de nombreux services dans un cadre de vie dynamique. Sa conception architecturale est originale et audacieuse.
Le Vortex propose 712 unités d’habitation déployées le long d’une rampe en spirale de 2,8 kilomètres. Son diamètre de 127 mètres dispose de huit niveaux sur une hauteur de 27 mètres.
Avec le projet Métamorphose, la ville de Lausanne a lancé de grands chantiers pour une nouvelle politique d’urbanisme favorisant le développement durable et la construction d’écoquartiers.M. Guillaume Dekkil, responsable du Bureau de Développement du projet Métamorphose, nous a proposé une présentation qui a abordé les points suivants :
A Lausanne depuis 1986, le Musée de la Machine à Ecrire présente l’exceptionnelle collection de deux mécaniciens passionnés, Charles et Jacques Perrier. Elle se compose d’un riche patrimoine Paillard Hermes, de machines mythiques des débuts de la production industrielle et de celles qui ont marqué le 20e siècle par leur utilisation quotidienne au bureau ou à domicile.
Dans le nouvel écrin du MMàE à la rue des Terreaux 18b, Jacques Perrier, en fin connaisseur de l’inventivité des ingénieurs, a partagé ses anecdotes et souligné aussi ce que doivent les femmes à l’introduction des machines à écrire dans les bureaux.
Avec M. Jacques Perrier, Président de l’association du Musée de la Machine à Ecrire.
Fondée en 1932 dans un but de soutien aux artistes et « d’embellissement de la ville », la Collection d’art de la Ville de Lausanne (CAL) témoigne de l’évolution de la création artistique locale depuis bientôt un siècle.
Après une présentation de l’histoire de cette collection regroupant plus de 1’700 œuvres de techniques, de dimensions et d’influences très diverses, sa conservatrice Chantal Rey, historienne de l’art, vous emmènera dans l’un de ses dépôts à la découverte d’œuvres insolites et de pièces-phares.
Inauguré en 1915, le collège de Montriond apparaît comme une école idéale à la pointe des avancées technologiques, sociopolitiques et pédagogiques, avec le défi d’éduquer, au sud de la ville, une population nouvellement urbaine. Une visée hygiéniste et paternaliste entraîne l’apparition de nombreuses innovations techniques encore visibles.
En 1914, ses premiers occupants ne furent cependant pas des écoliers… mais des réfugiés belges fuyant leur pays en guerre.
Floriane Nikles, enseignante à Montriond et organisatrice de balades citadines, ainsi que Nicolas Gagliarde, enseignant et sociologue de l’éducation, nous feront vivre, à travers cette histoire, celle de cet établissement scolaire particulier à bien des égards.
Sur le flanc sud-est de la colline de Montriond, ce jardin-musée a été conçu par l’architecte Alphonse Laverrière et le botaniste Florian Cosandey. Ilot de verdure ouvert à tous, il conserve diverses collections dont un herbier fort d’un million d’échantillons, des herbiers peints et une bibliothèque spécialisée en biologie végétale. Il est agrémenté de pièces d’eau, de rocailles, d’un arboretum et d’une orangerie.
Une serre tropicale riche de nombreuses plantes carnivores a été inaugurée en 2019.