Visites et conférences
L’AML veut faire mieux connaître l’histoire lausannoise par des visites, conférences et projections de films tout en favorisant les rencontres et les échanges.
L’AML veut faire mieux connaître l’histoire lausannoise par des visites, conférences et projections de films tout en favorisant les rencontres et les échanges.
Rendez-vous à 9h15 au débarcadère de la CGN à St-Sulpice (devant le site)
Accès : bus 31 depuis l’arrêt UNIL Sorge du M1, arrêt Saint-Sulpice-Centre ou bus 701 depuis l’arrêt La Bourdonnette du M1, arrêt Ochettaz Ornet, puis 15’ de marche
Prix : CHF 10.-
Durée : 2h00
Construite par les moines de Cluny entre le 11ème et 12ème siècle, cette église romane a d’abord été dédiée à Saint Sulpice (donnant son nom au village) avant d’être consacrée à Sainte Marie-Madeleine. Elle était flanquée d’un prieuré, aujourd’hui en grande partie détruit ou transformé. Après la Réforme, le chevet de l’église servit au culte protestant, la grande nef de l’ancienne église fut abandonnée et utilisée comme grange de la dîme. Bien qu’il fût grandement remanié au fil du temps, ce site, inscrit comme bien culturel d’importance nationale, conserve de grandes richesses historiques à ne pas manquer.
Animée par Daniel Thomas, organiste et spécialiste des lieux de culte de nos régions, la visite commencera par la découverte du site viticole de l’ancien Prieuré clunisien puis se poursuivra avec l’étude de l’évolution historique et architecturale d’un site remarquable à travers le temps, ses peintures murales dans l’église romane ainsi que la tour du clocher médiéval. La matinée se terminera par un petit concert de musiques médiévales sur les orgues de l’église.
Avec M. Daniel Thomas, organiste, licencié es Lettres.
Le lieu peut accueillir 30 personnes. Les inscriptions sont prises selon leur ordre d’arrivée.
Rendez-vous à 9h15 au débarcadère de la CGN à St-Sulpice (devant le site)
Accès : bus 31 depuis l’arrêt UNIL Sorge du M1, arrêt Saint-Sulpice-Centre ou bus 701 depuis l’arrêt La Bourdonnette du M1, arrêt Ochettaz Ornet, puis 15’ de marche
Prix : CHF 10.-
Durée : 2h00
Rendez-vous à 16h15 à la Maison Buttin-de-Loës, Grand'Rue 23, Grandvaux
Accès : en train : gare CFF de Grandvaux (départ Lausanne à 16h02, arrivée à Grandvaux à 16h10), 15’ à pied de la Maison BdL. En voiture : parking couvert à l’entrée du village, 5’ à pied. En bus : TL ligne 9, terminus Lutry, env. 30’ de marche jusqu’à Grandvaux
Prix : CHF 5.-
Durée : 1h30, suivie d'un apéritif
Entre 1917 et 1929, Madame et Monsieur Buttin-de-Loës ont pu acquérir les différentes parties de la maison prestigieuse qui va désormais porter leur nom. Avec le concours de l’architecte Frédéric Gilliard, ils parvinrent à reconstituer la vieille demeure patricienne, longtemps occupée par des notables bernois, qu’ils prirent plaisir à garnir de meubles anciens, de tableaux et de porcelaines rares.
La salle Renaissance, le grand salon, le pressoir ainsi que les magnifiques jardins suspendus au-dessus du Léman sont un joyau du patrimoine vaudois que vous pourrez découvrir ou redécouvrir en compagnie de l’historien d’art et d’architecture Bruno Corthésy.
Héritière de cette maison, l’Association du Vieux-Lausanne, devenue Mémoire de Lausanne, en a assumé la gestion pendant plus de 40 ans avec l’appui de l’Association des Amis de la Maison Buttin-de-Loës. A partir de 2011, c’est une fondation ad hoc, créée avec le soutien de la commune de Grandvaux, qui deviendra propriétaire de la maison et en assumera la gestion et les importants travaux de restauration.
Avec M. Bruno Corthésy, historien d’art et d’architecture.
Le lieu peut accueillir 40 personnes. Les inscriptions sont prises selon leur ordre d’arrivée.
Rendez-vous à 16h15 à la Maison Buttin-de-Loës, Grand'Rue 23, Grandvaux
Accès : en train : gare CFF de Grandvaux (départ Lausanne à 16h02, arrivée à Grandvaux à 16h10), 15’ à pied de la Maison BdL. En voiture : parking couvert à l’entrée du village, 5’ à pied. En bus : TL ligne 9, terminus Lutry, env. 30’ de marche jusqu’à Grandvaux
Prix : CHF 5.-
Durée : 1h30, suivie d'un apéritif
Rendez-vous à 16h45 au Musée Historique, Place de la Cathédrale 4, Lausanne
Prix : Invitation du MHL
Durée : 1h00
Eléments de la cryosphère, les glaciers recouvrent 3% de la surface totale de la Suisse. Au nombre d’environ 1800, ils sont constitutifs de l’histoire et de l’identité du pays. La disparition à moyen terme de la plupart d’entre eux témoigne du poids de l’empreinte humaine sur l’environnement et de la vulnérabilité de ces colosses de glace. Par le biais d’installations, d’images et de sons, de dispositifs interactifs, l’exposition Glaciers. Un monde en mouvement met en scène le caractère organique de ces territoires fascinants et intrigants, en perpétuel mouvement.
Le projet bénéficie de la collaboration et de l’expertise :
L’exposition présentée au Musée Historique Lausanne sera un des lieux participant au projet Regarder le glacier s’en aller, déployé dans toute la Suisse du 29 juin au 29 septembre 2024.
Avec M. Laurent Golay, directeur et commissaire.
Le lieu peut accueillir 20 personnes. Les inscriptions sont prises selon leur ordre d’arrivée.
Rendez-vous à 16h45 au Musée Historique, Place de la Cathédrale 4, Lausanne
Prix : Invitation du MHL
Durée : 1h00
Rendez-vous à 9h45 à l'arrêt "Sport UNIL-EPFL" du bus 24
Prix : CHF 5.-
Durée : 1h00
La 7ème édition de la très attendue manifestation lausannoise aura lieu au bord du Léman et a pour ambition de changer notre perception de l’eau en ville et la réintégrer dans notre champ de vision de tous les jours. Une série de jardins éphémères, disséminés le long de l’espace compris entre les deux rivières qui bordent la Ville, la Vuachère et la Chamberonne, seront à visiter le temps d’un été. Ils seront répartis en quatre séquences : Parc Bourget – Delta du Flon – Vidy-Bellerive et Ouchy-Vuachère.
« En illustrant et changeant notre rapport avec l’eau en ville, Lausanne-Jardins souhaite mettre en évidence cette ressource cachée sous nos pieds et les nombreux services qu’elle nous rend : non seulement l’eau potable mais aussi l’eau comme moyen de transport, lieu de loisirs et de rafraichissement, biotope riche en biodiversité, source d’énergie, etc. » (extrait du site www.lausannejardins).
En ce premier jour de l’été, une visite guidée à travers un parcours choisi et adapté, celui du Parc Bourget et de ses alentours, vous est proposé.
Avec les guides de l’association Lausanne Jardins.
La visite peut accueillir 25 personnes ; possibilité d’organiser deux groupes de 25 en même temps. Les inscriptions sont prises selon leur ordre d’arrivée.
Rendez-vous à 9h45 à l'arrêt "Sport UNIL-EPFL" du bus 24
Prix : CHF 5.-
Durée : 1h00
Aucune des informations transmises dans ce formulaires ne sont partagées à des tiers.
Le Théâtre de Beaulieu, inauguré en 1954, fait partie d’un ensemble de bâtiments édifiés en 1920 pour le lancement du Comptoir Suisse. Après trois années de travaux, le nouveau bâtiment englobe un grand restaurant, un foyer et un théâtre de 1874 places, une salle de bal de 1500 places et diverses petites salles de conférence.
Bien que partiellement rénovées en 1992, les infrastructures du Théâtre de Beaulieu ne répondaient plus aux attentes des productions et des publics du 21ème siècle. Le projet d’une rénovation complète et ambitieuse naît dès 2014. C’est en 2018 qu’il aboutira, dans le contexte d’une mutation importante du site. Les travaux ont débuté en 2019 et ont été achevés en 2022.
Préserver le patrimoine exceptionnel de la salle de spectacle, tout en la modernisant afin qu’elle réponde aux normes et aux besoins actuels : tel a été le défi relevé dans cette rénovation spectaculaire, que nous vous invitons à découvrir lors de cette visite du « nouveau » Théâtre de Beaulieu !
Avec M. Yannick Joly, responsable du Théâtre.
En savoir plus sur le « Bordoni »
Situé au centre de la cité médiévale, l’ancien Hôtel de ville multifonctionnel du XIVème siècle, fut presque entièrement reconstruit au 16e sur les plans de Jean‐Louis de Loys adaptés par Abraham de Crousaz. Depuis l’imposante charpente en chêne, jusqu’aux voûtes des carnotzets en moellons de molasse, tout témoigne de la solidité de l’institution! La décoration, les boiseries, les stucs, les poêles, les blasons ainsi que les vitraux nous racontent la vie politique et civile des Lausannois. Pour parcourir les quatre étages du bâtiment, nous emprunterons quelques escaliers, entrecoupés par un arrêt dans la salle du Conseil communal, moment où seront expliquées les transformations effectuées au cours de ses 350 années d’existence. Puis nous traverserons les salles des Commissions, de la Municipalité et des Mariages, et, un étage plus haut, nous verrons les deux salons servant de lieux de réception.
Avec Mme Carla Rouge, guide d’accueil du MdA de Lausanne.
Apéritif offert par l’AML à la fin de la visite dans l’un des carnotzets.
Le lieu peut accueillir 20 personnes, les inscriptions sont prises selon leur ordre d’arrivée
Cet immeuble est connu comme une des plus remarquables réussites de l’après‐guerre à Lausanne. Sa construction entre 1952 et 1956 est l’œuvre de l’architecte Jean Tschumi. Situé au sud du parc de Milan en bordure d’une parcelle arborisée comprenant des cèdres plusieurs fois centenaires, il se compose de deux ailes formant un coude ainsi que d’un foyer pour les employés. Ses façades de verre reposent sur des piliers de béton qui permettent aux passants d’avoir une vue sur le lac. Une attention toute particulière a été donnée au choix de tous les matériaux, depuis les substructures jusqu’aux poignées de portes! L’édifice, à l’intérieur comme à l’extérieur, intègre des œuvres d’art réalisées sur concours au milieu des années cinquante. Il sera bientôt rénové, avec au programme : la transformation de l’aménagement intérieur ainsi que l’amélioration de sa structure. Il s’agit là d’une entreprise délicate qui coûtera entre 25 et 30 millions de francs.
Deux visites consécutives sont prévues, à 16h00 et à 17h00.
Avec Mme Nathalie Bender, spécialiste en communication
Deux bâtiments situés dans le même secteur de la ville, celui de Chauderon, mais aucune similitude entre eux pour ce qui est de leur architecture ou de leur affectation !
Construite en 1340, la Tour de l’Ale est le dernier vestige important des fortifications de Lausanne. Elle avait comme vocation première de défendre le faubourg de l’Ale, alors quartier hors des murs de la ville. Elle est construite comme un donjon, avec des murs de près de deux mètres d’épaisseur à sa base, une entrée surélevée ainsi que de nombreuses meurtrières aux étages. Menacée de destruction à la fin du 19e siècle, la population s’y opposa et, peu après, elle fut classée monument historique…
L’ancien bâtiment du Crédit Foncier Vaudois, quant à lui, marque fortement la place Chauderon. Il fut construit en 1908 pour y abriter le siège principal et agrandi 30 ans plus tard à l’ouest. Très représentatif de son époque, son entrée est surmontée d’un grand vitrail qui surplombe le hall principal et il s’articule autour de deux cours intérieures. Les bouleversements économiques liés à la crise bancaire des années 1990 font que maintenant il fait partie du patrimoine immobilier de la BCV, qui l’a profondément restauré dans les années 2001-2002.
Avec Hélène Rappaz et Alain Faucherre
La Télé présente des émissions axées sur des questions politiques, sociales, culturelles aussi bien que sportives touchant les cantons de Vaud et Fribourg. L’AML s’est plus particulièrement intéressée à une émission tournée en lien avec la revue Passé simple et intitulée Retour vers le passé. Tous les vendredis soirs, celle-ci permet de découvrir des archives audio-visuelles, évoquant la vie dans nos contrées au fil du 20e siècle.
Après la visite des studios en fin de matinée, La Télé nous a ouvert son plateau afin d’assister à l’enregistrement d’une émission de Retour vers le passé, animée par Roland Guex.
Bâti en un temps record pour accueillir les 1’800 athlètes et accompagnateurs des Jeux Olympiques de la Jeunesse Lausanne 2020, le Vortex est aujourd’hui la résidence d’un millier d’étudiants et d’hôtes académiques auxquels il était destiné.
En forme de couronne circulaire, il est organisé autour d’une cour intérieure qui se substitue à une place de village et offre de nombreux services dans un cadre de vie dynamique. Sa conception architecturale est originale et audacieuse.
Le Vortex propose 712 unités d’habitation déployées le long d’une rampe en spirale de 2,8 kilomètres. Son diamètre de 127 mètres dispose de huit niveaux sur une hauteur de 27 mètres.
Avec le projet Métamorphose, la ville de Lausanne a lancé de grands chantiers pour une nouvelle politique d’urbanisme favorisant le développement durable et la construction d’écoquartiers.M. Guillaume Dekkil, responsable du Bureau de Développement du projet Métamorphose, nous a proposé une présentation qui a abordé les points suivants :
A Lausanne depuis 1986, le Musée de la Machine à Ecrire présente l’exceptionnelle collection de deux mécaniciens passionnés, Charles et Jacques Perrier. Elle se compose d’un riche patrimoine Paillard Hermes, de machines mythiques des débuts de la production industrielle et de celles qui ont marqué le 20e siècle par leur utilisation quotidienne au bureau ou à domicile.
Dans le nouvel écrin du MMàE à la rue des Terreaux 18b, Jacques Perrier, en fin connaisseur de l’inventivité des ingénieurs, a partagé ses anecdotes et souligné aussi ce que doivent les femmes à l’introduction des machines à écrire dans les bureaux.
Avec M. Jacques Perrier, Président de l’association du Musée de la Machine à Ecrire.
Fondée en 1932 dans un but de soutien aux artistes et « d’embellissement de la ville », la Collection d’art de la Ville de Lausanne (CAL) témoigne de l’évolution de la création artistique locale depuis bientôt un siècle.
Après une présentation de l’histoire de cette collection regroupant plus de 1’700 œuvres de techniques, de dimensions et d’influences très diverses, sa conservatrice Chantal Rey, historienne de l’art, vous emmènera dans l’un de ses dépôts à la découverte d’œuvres insolites et de pièces-phares.
Inauguré en 1915, le collège de Montriond apparaît comme une école idéale à la pointe des avancées technologiques, sociopolitiques et pédagogiques, avec le défi d’éduquer, au sud de la ville, une population nouvellement urbaine. Une visée hygiéniste et paternaliste entraîne l’apparition de nombreuses innovations techniques encore visibles.
En 1914, ses premiers occupants ne furent cependant pas des écoliers… mais des réfugiés belges fuyant leur pays en guerre.
Floriane Nikles, enseignante à Montriond et organisatrice de balades citadines, ainsi que Nicolas Gagliarde, enseignant et sociologue de l’éducation, nous feront vivre, à travers cette histoire, celle de cet établissement scolaire particulier à bien des égards.